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Lumières colorées

"Le spirite ne vit pas dans l'au-delà, dans le refus de la réalité physique, matérielle et sociale de son existence. Le spirite, conscient de son éternité, de la relativité de ses connaissances, utilise le contact avec l'invisible dans le but de transformer sa conscience, de partager sa métamorphose dans la proposition d'une société plus juste, à dimension planétaire." Allan KARDEC.

(extrait d'un message reçu par incorporation ​le 30 mars 1985)

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JUILLET -SEPTEMBRE 2024   
Le dernier numéro du Journal Spirite vient de paraître !
En-tête 6
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Le* journal*spirite*n°136

=> EDITORIAL

  • Le Cercle, cinquante ans d'histoire - suite

=> SOCIETE

  • Le fléau du racisme

=> CONGRES CEPA - VISIOCONFERENCE

  • Le modèle culturel spirite dans une société démocratique

=> RENDEZ-VOUS

  • Programme des conférences​

=> DOSSIER : LES MEDIUMS ARTISTES

  • Léonard de Vinci était-il médium ?

  • Peintres médiums brésiliens

  • Une peinture prémonitoire

  • L'histoire de Pearl Curan et de Patience Worth

  • De l'art brut à l'art médiumnique

  • Peintres médiums spirites du passé

  • Rosemary Brown et les musiciens du passé

  • Exposition d'art médiumnique à Nancy

  • Matthew Manning, un médium exceptionnel

  • La formule des sympathisants

  • Le "Journal Spirite" : 35ème année de parution

  • Echanges à l'international

  • Le Cercle des spirites disparus

=> HARMONIE UNIVERSELLE

  • La formule mathématique dans la nature, les arts et les sciences

=> INTERNATIONAL

  • La vie et l'œuvre de Cosme Marino

=> IHISTOIRE SPIRITE

  • John Worth Edmonds, un juge au service du spiritualisme

=> REFLEXION 

  • Réflexions sur l'homophobie

=> PENSEE SPIRITE

  • De la psychokinèse à la protogénèse

=> ACTUALITE

  • Ce que l'on attend de l'Europe

=> CLAIRVOYANCES

  • Témoignages de clairvoyances médiumniques

=> PHILOSOPHIE ET SPIRITISME

  • L'idée du beau en spiritisme

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23/09/2014 : Un aspect de la médiumnité : l'ectoplasmie
    8/05/2014 : Congrès Spirite en Espagne : nous y étions ! 

Le spiritisme du XXIe siècleLa deuxième rencontre spirite ibéro-américaine a eu lieu du 1er au 4 mai 2014 en Espagne à Salou près de Tarragone. Nous y avons retrouvé des représentants spirites de groupes affiliés à la CEPA (Confédération Spirite Panaméricaine) de différents pays : Brésil, Argentine, Venezuela, Porto Rico, Cuba, Espagne et Portugal.Plusieurs thématiques ont été abordées dans des conférences limitées à une demi-heure et suivies d’un débat, et ce, pratiquement non stop du matin au soir.Les grands thèmes abordés furent  :

 

- Spiritisme et société

- Spiritisme et problématiques sociales : sexualité, homosexualité, criminalité et réinsertion par l’éducation

- La médiumnité

- L’éthique spirite

- Le défi du spiritisme et ses objectifs

Pour ma part, dans le cadre du thème « Société », j’ai assuré une conférence intitulée « Bilan du spiritisme en France ».

 

Notre cercle célèbre ses 40 années d’existence, ce en quoi il était important de souligner les avancées du spiritisme français depuis les origines de notre cercle.Nous sommes en relation avec la confédération CEPA depuis une quinzaine d’années, ce qui a donné lieu à de nombreux échanges de livres, de revues et d’articles. Et depuis lors nous bénéficions d’une traduction en espagnol de notre Journal Spirite, qui, en format PDF, est diffusé dans tous les groupes de la CEPA.A l’occasion de ce congrès Le Journal Spirite a été salué en tant que « l’organe de presse le plus complet, représentatif d’un spiritisme progressiste et bien actualisé ».

 

Concernant les sujets traités par les différents conférenciers, nous avons relevé un souci de cohérence et d’unité de pensée, face aux défis d’un spiritisme qui est encore mal perçu et mal accepté, mis à part au Brésil où il fait partie du paysage culturel. Nous avons relevé également une grande préoccupation des problèmes du monde par rapport à une paix très fragile et menacée.Il serait trop long de faire l’inventaire de toutes les conférences, mais deux d’entre elles ont particulièrement retenu notre attention :- Jacira Jacinto Da Silva (Sao Paulo-Brésil), juge de profession, a évoqué l’ampleur de la criminalité au Brésil qui est un souci majeur, et de son point de vue spirite, a plaidé pour des structures éducatives de réinsertion. Elle milite pour la connaissance, l’instruction et l’éducation qui seront les vrais moyens pour avancer vers une société plus pacifique.- Milton Medran (Porto Alegre-Brésil), avocat à la retraite, préoccupé par les questions sociales et sociétales face aux juridictions à améliorer, a fait un excellent commentaire à partir d’extraits du Livre des Esprits d’Allan Kardec. Il y a relevé tous les concepts précurseurs et annonciateurs de progrès. Il a ainsi commenté ce que déjà disaient les esprits au 19e siècle sur des thèmes comme l’égalité entre les hommes et les femmes, la peine de mort, le mariage, le divorce, etc. Milton Medran a ainsi mis en évidence des conceptions spirites socialement novatrices pour l’époque et qui aujourd’hui encore peuvent toujours faire débat. Ce fut un hommage appuyé au fondateur du spiritisme dans sa vision annonciatrice de tous les progrès humains à réaliser.Outre les conférences, nous avons discuté avec plusieurs spirites de chaque pays représenté, échangé nos points de vue et expériences, et envisagé de nouveaux liens par une communication plus soutenue grâce à Internet.

 

01/03/2014 : La clairvoyance

Qu'est-ce que la clairvoyance ? Peut-on avoir des messages ou des nouvelles d'esprits en clairvoyance ? Quel est son but ? Voici un éclairage spirite quant à ces questions posées.

    20/04/2014 : Le druidisme

Pour le définir, il nous faut remonter le temps, c'est ce voyage que nous vous proposons aujourd'hui au regard des messages reçus à l'intérieur de séances du cercle Allan Kardec, un homme devenu esprit qui a bien connu cette époque d'antan et cette civilisation druidique pour y avoir appartenu. C'est de cette période de l'histoire qu'il tient son nom: Allan Kardec

24/02/2014 : 40 ans de communication avec les esprits ! 

Ce 24 Février 2014 est une date anniversaire particulière pour le Cercle Spirite Allan Kardec. Marquant le point de départ d’une aventure hors du commun, elle est en effet synonyme de la toute première communication avec l’au-delà reçue par voie médiumnique. A l’origine, nous retrouvons deux jeunes normands, surveillants d’internat à Montfort-L’amaury, Jacques Peccatte et Michel Pantin. Un concours de circonstance familial, des discussions, les amènent à tenter une séance de communication avec les morts à partir d’un oui-ja improvisé. Nous sommes au soir du dimanche 24 Février 1974, Jacques se souvient :"Il est minuit et demi. Nous sommes face à face devant le petit bureau de la chambre de Michel. Des lettres sont inscrites sur de petits papiers découpés à la hâte sont disposés en cercle. La petite boîte d’allumettes est placée au milieu. Nous y posons l’index dans l’attente fébrile d’une visite. L’attente est courte, le doigt de Michel est pris de tremblements et la petite boîte se dirige successivement vers plusieurs lettres. Je ne ressens rien de particulier sous mon index sinon un mouvement et une direction résolue vers chaque lettre. Nos doigts ont une très faible pression sur l’objet, mais celui de Michel s’agite par saccades, son regard devient fixe, il semble comme tétanisé et en même temps fasciné par le mouvement de son doigt qu’il ne maîtrise plus. Je retiens soutes les lettres qui sont désignées. La boîte d’allumettes s’immobilise. Je note les lettres, c’est un prénom et un nom…" (extrait du livre "A la Rencontre des Esprits" de J. Peccatte).

 

A cette première expérience, en succéderont d’autres qui mèneront nos deux amis à la rencontre d’Allan Kardec. Nous sommes le jeudi 28 Février 1974 et la boîte d’allumettes vient en effet apporter le message suivant : « Communication d’Allan Kardec. Mercredi jour de Mercure, ou vendredi jour de Vénus, vous irez sur ma tombe poser des fleurs. Père Lachaise. Vous vous recueillerez, je serai là. Adieu. »Aiguillés sur le chemin du spiritisme qu’ils découvrent dans sa pratique et sa philosophie, Jacques et Michel seront très vite convaincus, par cette évidence qui s’impose devant eux, que "l’âme humaine perpétue son étincelle vitale après que le dernier souffle ait abandonné le corps physique". Ainsi la vie existe au-delà du tombeau ! Puis le groupe naissant trouvera son envol en la ville de Nancy début 1977, pour rapidement se constituer en association en Octobre de la même année. Michel s’avèrera être un médium exceptionnel, rejoint quelques années plus tard par Karine Chateigner.

 

Nous fêtons donc cette année 40 ans de contacts avec l’au-delà, ce sont des milliers de manifestations d’esprits, de toute nature, de toute évolution, dans la richesse des parcours et des personnalités. 40 ans, c’est aussi un parcours associatif et humain, fait de diffusion, de partage, de rencontres, d’échanges, de facultés travaillées, de séances expérimentales. 40 ans, c’est un patrimoine riche dont nous nous efforçons sans cesse d’en mesurer, avec une émotion certaine, les joies, mais aussi les difficultés et les souffrances, dans les effets que le contact avec les esprits peut engendrer. Si c’est une banale expérience de communication avec l’au-delà qui est à l’origine de notre Cercle, la survivance de l’âme et ses conséquences philosophiques, morales, et humanistes, sont quant à elles loin d’avoir les caractères de la banalité. Engagé dans la continuité du mouvement spirite originel pour une Idée, une Cause, qui aux yeux des esprits qui nous visitent a les attributs d’une Révélation de caractère divin, le Cercle Spirite Allan Kardec, indépendant de toute autre organisation ou structure, rassemble aujourd’hui près de 140 personnes, adhérents actifs répartis sur plusieurs lieux en France : Nancy en son cœur d’origine, puis Paris, Besançon Belfort, Montpellier-Béziers, Toulouse, et Lyon. A retrouver en profondeur dans le prochain numéro à sortir de notre revue "Le Journal Spirite" (N° 96), numéro spécial sur les 40 ans du Cercle !

05/02/2014 : Dieudonné, Soral, même combat !
 par Jacques Peccatte

 

Comparaison n’est pas raison : on vient nous dire qu’il y aurait des similitudes humoristiques entre un Coluche, un Desproges… et Dieudonné. Si l’on revisite les textes de Pierre Desproges, on y trouve quelques bons mots et plaisanteries au second degré concernant les Juifs. Il s’en était lui-même expliqué dans une interview pour que tout le monde comprenne bien : non il n’était pas antisémite, il concevait un profond dégoût face aux incompréhensibles crimes nazis, et il avait besoin d’exorciser son incompréhension par l’humour. Et si l’on y regarde de près, il se moquait davantage du bon français moyen avec ses a priori antisémites, que des Juifs eux-mêmes. Et c’est là tout le ressort d’un humour classique où l’on se moque de vieux préjugés tenaces en jouant sur l’ambiguïté feinte de celui qui les exprime.

 

Si Dieudonné était dans ce profil il y a plusieurs années notamment dans sa complicité avec Elie Semoun, son humour provocateur a pris une autre direction : sous l’impulsion de son ami et maître à penser Alain Soral, le dérapage a été consommé en toute conscience, et d’un humour tous azimuts qui dénonçait les racismes et particularismes de toutes sortes, il s’est focalisé sur la communauté juive. Cela rejoint en ligne directe la phobie obsessionnelle de son ami Alain Soral, qui, passé de l’extrême gauche à l’extrême droite, s’est focalisé sur la question juive n’hésitant pas à afficher clairement son antisémitisme devenu viscéral. Si l’on en croit l’actrice Agnès Soral, sa sœur, on est face à un psychopathe (elle n’emploie pas ce mot, mais je condense l’idée) qui a subi des traumatismes dans l’enfance et qui se venge sur la société tout entière en prenant différentes directions provocatrices pour exprimer ses propres problèmes existentiels.

 

Il serait vain de vouloir dissocier Dieudonné de Soral, l’un met son humour au service des idées de l’autre, et quand les deux ensemble présentent une liste antisioniste en Île de France aux élections européennes de 2009, aucun doute n’est plus permis.

 

Allons un peu plus loin, et que voyons-nous ? L’humour provocateur de Dieudonné est devenu un instrument de propagande politique. Au départ, c’est un plaidoyer antisystème qui peut se respecter, et à l’arrivée, ce sont des accusations contre les lobbies juifs censés avoir conduit le monde là où il en est. A peu de choses près, on retrouve la configuration de l’antisémitisme d’avant guerre, avec ce fameux complot judéo-maçonnique qui fut le terreau idéologique des nazis et collaborationnistes dont on sait les funestes résultats. Pour couronner le tout, Alain Soral s’affiche anti-gay, contre le mariage pour tous, pour la suprématie de l’homme sur la femme et quelques autres prises de position qui le situent pratiquement au-delà de l’extrême droite. Et quand un Dieudonné roule pour ce fou furieux, n’y a-t-il pas lieu de s’interroger ? Cela pose certes la fameuse question de la liberté d’expression, mais quand liberté d’expression signifie propagande, on ne peut s’empêcher d’établir la comparaison avec de sinistres personnages du passé, les Drumont, Daudet, Barrès, Maurras, Doriot et autres idéologues qui ont fait le lit du fascisme, soit à partir de l’anti-bolchévisme, soit à partir de l’antisémitisme, mais le plus souvent les deux à la fois. Tout cela s’est étalé dans le temps au moins depuis l’affaire Dreyffus et jusqu’à l’avènement du nazisme. Ce qui signifie que des idées savamment distillées sur plusieurs années, peuvent un jour ou l’autre trouver leur concrétisation la plus intolérable.

 

Sans aller jusqu’à ces extrémités dans le temps présent, il faut tout de même veiller à la montée de certaines idéologies dont on ne sait où elles pourraient nous mener dans les années à venir. Et même si l’antisémitisme n’était devenu qu’un phénomène marginal, remplacé par la stigmatisation des arabo-musulmans et des émigrés d’Afrique noire, il semble se réveiller à nouveau quand quelques trublions soufflent sur des braises d’un feu qui n’était pas totalement éteint.

 

En tant que spirites, nous avons une éthique et donc des positions de principe en concordance avec les valeurs que nous défendons, le principe premier étant l’égalité absolue entre tous les êtres humains, sans distinction de race, de culture, de civilisation ou d’appartenance religieuse. L’être humain ne se définit pas en fonction du lieu ou du milieu dans lequel il s’est réincarné. Il peut être chrétien dans une vie, juif ou musulman dans une autre, animiste, agnostique, athée… Il peut aussi ne pas être à l’aise dans la culture de sa naissance et poser des questions existentielles fondamentales par lesquelles il interrogera son milieu d’origine. Voilà le sens de la réincarnation évolutive qui doit nous faire dépasser tous les particularismes stupides qui divisent artificiellement l’humanité en différentes catégories. Et si parmi ces catégories, on nous réinvente celle des Juifs en remontant à l’absurde texte des « Protocole des Sages de Sion » que certains adeptes des théories du complot se réapproprient aujourd’hui (pamphlet fabriqué de toute pièce en 1903 à la demande du ministre de l’intérieur de Nicolas II pour discréditer encore davantage les Juifs de Russie déjà persécutés), nous revenons alors aux diatribes antisémites d’un passé dont il nous faudrait nous souvenir si l’on veut que la mémoire historique ait encore un sens. Voilà à peu près où nous en sommes avec les Soral, Dieudonné, Faurisson et consorts, qui réveillent de vieilles idées fascistes pour les remettre au goût du jour.

 

Et si vous aviez encore quelques doutes sur notre remise en cause de l’intégrité morale de Dieudonné, posez-vous alors la question de ses relations. Il fréquente des néonazis affichés, il s’est en un temps rapproché de Jean-Marie Le Pen, participant aux fêtes du Front national et invitant celui-ci à devenir le parrain de son fils. Et l’on reprendra alors l’adage populaire « Dis moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es ».

Nous avons évidemment en tant que spirites une aversion déclarée pour toutes les extrêmes droites, qu’elles soient françaises, grecques, hongroises, allemandes et autres ; elles sont montantes dans tous les pays d’Europe, et quelles que soient leurs particularités chacune, elles vont toutes dans le sens de la stigmatisation d’une population ou d’une autre, ici les Roms, là les arabo-musulmans, ailleurs les Juifs, les Tziganes, les homosexuels, etc.

 

Tout ce qui concourt à ces stigmatisation ouvre la brèche à des formes de fascisme, parfois bien déguisées sous des apparences trompeuses, et lorsque la porte est grande ouverte, on en arrive à la situation hongroise, là où la démocratie a été largement entamée au profit d’un régime autoritaire dont on ne sait encore comment le qualifier. Et si les nouvelles formes d’idéologie fascisantes gangrènent de plus en plus l’Europe tout entière, il est grand temps d’ouvrir les yeux sur un phénomène qui finira par ressembler à celui des années 30. On me rétorquera comme toujours que « comparaison n’est pas raison ». Et pourtant l’on dit bien aussi que « les mêmes causes produisent les mêmes effets ». Les mêmes causes, elles sont déjà là. Quant aux effets, c’est toujours sur le long ou moyen terme qu’ils se font ressentir. Et quand on est sur une pente glissante, on ne sait jamais où cela pourra s’arrêter…

18/01/2014 : Ce que fut réellement la grande guerre de 14-18

Dans la droite ligne de l'édito de ce mois de janvier consacré aux commérations de la grande guerre de 14-18, voici une petite vidéo trouvée sur youtube, réalisée par un internaute pour sensibiliser les consciences à ce qu'a été réellement la grande guerre de 14-18, avec pour thème "la chanson de craonne".

 

Cette chanson, contestataire et anticapitaliste, est connue pour avoir été entonnée par les soldats qui se sont mutinés (dans une cinquantaine de régiments de l'armée française) après l'offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général Nivelle au Chemin des Dames. Au cours des combats, les soldats français, partant de la vallée de l'Aisne, devaient « monter sur le plateau » tenu par l'armée allemande. Interprétée ici par Marc Ogeret, la chanson fut interdite par le commandement militaire qui la censura en raison de ses paroles antimilitaristes, défaitistes, et subversives en ce qu'elles incitaient à la mutinerie. Comme pour "le temps des cerises", les interprétations contemporaines, exécutées dans le style de la valse musette, avec accompagnement d'accordéon, tendent à renforcer, par opposition, le tragique du texte. 

 

Cette petite vidéo, faite à l'origine par un internaute pour rendre hommage à ces aïeux, a été depuis reprise dans plusieurs établissements scolaires afin de sensibiliser les plus jeunes aux ravages de la guerre, et de leur donner une vision plus réaliste que les grands discours nationalistes, de ce qui demeurera à jamais une tragédie humaine, commise au nom des intérêts de quelqu'uns, et qui aurait pu être évitée (voir l'édito de Colombe Jacquin). Nous la faisons circuler à notre tour, dans la droite ligne des propos tenu tout récemment par l'esprit de Georges Clémenceau, et que vous pouvez retrouver dans notre édito de ce mois (                )  , afin de participer à cette sensibilisation des consciences, surtout en ces temps troublés, sur l'horreur de la guerre.  N'oublions pas ! 

14/01/2014 : Le spiritisme fait un carton au box-office brésilien 

Le très sérieux "Courrier International" a consacré, sur son site internet (www.courrierinternational.com)

un article sur le succès des films relatifs au spiritisme au Brésil, et notamment ceux ayant pour objet de

retracer la vie d'Allan Kardec. Si le codificateur du spiritisme, né à Lyon le 3 octobre 1804, est relativement

méconnu en France, il en va bien différemment dans les pays d'Amérique du Sud, et notamment au Brésil

où des rues, des écoles, des hopitaux portent son nom. Il doit être remarqué d'ailleurs que le parlement

brésilien a approuvé, le 25 octobre 2013, un projet de loi instaurant une journée nationale du

spiritisme ; journée fixée au 18 avril en hommage au jour où Allan Kardec a lancé, en 1857, son ouvrage

"le livre des esprits". Comme quoi, nul n'est prophète en son pays !

 

Voici ci-dessous l'article consacré par Carlos Heli De Almeida au succès du spiritisme au box-office,

disponible sur le site internet www.courrierinternational.com

Après avoir envahi le cinéma brésilien à la fin des années 2000, le grand raz-de-marée des films sur le spiritisme semblait avoir pris fin en 2011 avec la sortie d'As mães de Chico Xavier ["Les mères de Chico Xavier", médium brésilien célèbre, disparu en 2002]. Le générique de fin du film de Glauber Filho et Halder Gomes (réalisateur, en 2013, de la comédie à succès Cine Holliúdy) précisait qu'il s'inscrivait dans "les célébrations du centenaire" du grand médium du Minas Gerais, né en 1910, qui avait déjà fourni la matière de plusieurs succès sur grand écran, dont Chico Xavier(2010), de Daniel Filho, plébiscité par près de 3,4 millions de spectateurs.

Mais voilà qu'une nouvelle vague de productions sur le sujet apparaît déjà à l'horizon, puisant cette fois dans la vie et l'œuvre d'Allan Kardec (1804-1869).

De nombreuses adaptations au cinéma

La biographie de l'écrivain, pédagogue et traducteur français, qui reste aussi comme le grand "codificateur" du spiritisme au XIXe siècle, inspire aujourd'hui toute une série de projets d'ampleur et d'ambition diverses, qui pour certains seront à l'écran dès 2014. Le plus en vue pour l'heure porte le titre provisoire de Kardec - O Filme ["Kardec, le film"], adaptation pour le septième art du livre Kardec - A Biografia, de Marcel Souto Maior.

Produit par Conspiração Filmes, le film est réalisé par Wagner Assis, auteur en 2010 de Nosso Lar [adaptation du livre éponyme de Chico Xavier, immense succès de la littérature spirite brésilienne], qui avait séduit plus de 4 millions de spectateurs brésiliens. Il y aura aussi l'essai poétique expérimental Je suis Kardec, de Ricardo Carvalho, et Liberté,actuellement en phase de préproduction, qui sera réalisé par le Français Karim Soumaïla et produit par le Brésilien Ricardo Rihan et sa société Lighthouse, déjà à l'origine d'As mães de Chico Xavier.

Le cinéma surfe sur une mode Allan Kardec

"Nous sommes en plein ‘moment Kardec'. Les projets qui voient le jour autour de lui se complètent, ils vont donner davantage de visibilité à son œuvre, tout comme l'avaient fait les films inspirés de l'œuvre de Chico Xavier, estime Ricardo Rihan, qui négocie actuellement un partenariat avec des maisons de production françaises. Notre documentaire prend un parti pris didactique, avec pour ambition d'apporter des réponses pour comprendre pourquoi Kardec, si méconnu en France, est tant étudié et apprécié au Brésil. Le film sera tourné pour environ 40 % en France, et un partenariat avec des Français permet de garantir qu'il entrera bien dans le circuit là-bas."

Le film de Wagner Assis, en collaboration avec le scénariste L. G. Bayão, est plus proche du genre classique du biopic. Sans retracer toute la trajectoire du pédagogue français, Kardec - O Filme se concentrera sur la période où Hippolyte Léon Denizard Rivail, de son vrai nom, cessa d'être un simple professeur de Lyon pour adopter ce fameux pseudonyme suggéré par l'un des esprits avec lesquels il conversait, et qui le poussa à entreprendre des recherches dans ce domaine.

"Notre film est une tranche de la vie de Kardec. Nous allons nous concentrer sur la transformation de cet homme ordinaire en l'un des plus grands savants du spiritisme au XIXe siècle, explique Wagner Assis, qui a sollicité pour incarner son héros l'acteur Tony Ramos, dont il attend la réponse. Nous avons déjà deux ou trois distributeurs intéressés par ce projet, assez atypique pour le marché brésilien. C'est une preuve de plus de l'engouement pour cette thématique, et de la popularité d'Allan Kardec."

Les premières recherches de Kardec le conduisirent à la rédaction duLivre des esprits, dans lequel il expose les bases de la doctrine spirite.

7/01/2014 : Interview de Jacques Peccatte sur le spiritisme
et le Cercle spirite Allan Kardec 
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