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Spiritisme et questions de société - par Jacques Peccatte

Une remarque récurrente nous indique qu’en spiritisme on ne devrait pas faire de politique. Précisons tout d'abord que le cercle spirite Allan Kardec n’a pas d’affiliation particulière, et ne fait que poser des principes citoyens en concordance avec son éthique spirituelle.


L’essentiel de notre combat est celui de la reconnaissance de l’esprit dans son évolution et son éternité à partir de la communication avec les désincarnés qui a permis le développement d’une philosophie et d’une réflexion métaphysique, et ce, depuis la synthèse réalisée par Allan Kardec dans son « Livre des Esprit » publié en 1857, synthèse complétée par cent cinquante ans d’une histoire spirite ininterrompue. Si nous sommes amenés de temps à autre à faire valoir un point de vue en rapport avec de grandes questions de société, c’est parce que le spiritisme ne se limite pas à la démonstration de l’existence des esprits désincarnés. C’est également, et surtout, une philosophie qui donne du sens, qui permet de mieux comprendre comment et pourquoi nous vivons sur Terre. Et dans toute philosophie, sont abordées des questions d’éthique et de morale, des questions qui d’ailleurs jalonnent toute l’œuvre du fondateur Allan Kardec. Ainsi donc, il est de notre devoir de spirite, de réagir à des questions sociales ou sociétales en fonction de nos propres convictions éthiques forgées à partir des messages reçus des esprits dans leurs grandes orientations morales.


Comment conjuguer les grands principes d’égalité, de justice, de responsabilité, d’amour et de solidarité, au temps présent dans le concret des situations que nous vivons ? A cette question, il n’y a pas d’autre réponse que pénétrer ce concret, en exprimant des points de vue qui auront par voie de conséquence une résonnance politique ou sociale. En toute philosophie et y compris dans les expressions religieuses, les grands problèmes de société sont abordés avec toutes sortes de points de vue, et s’il fallait que le spiritisme fasse exception, il serait alors en deçà de ce que font les religions elles-mêmes, ne s’intéressant qu’à la vie de l’au-delà en oubliant que la vie incarnée représente une part déterminante de nos évolutions.

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