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Du 7 janvier au 13 novembre, ce que nous ne pouvions imaginer - par Jacques Peccatte


Envahi par la sidération et incapable de réagir à l’horreur de cette folie meurtrière, au lendemain des attentats du 13 novembre, mon commentaire au nom de notre Cercle s’est un peu fait attendre… Et même avec le recul de quelques jours, que peut-on ajouter à tout ce qui a déjà été dit, sinon exprimer le même désarroi devant l’inimaginable, partagé par toute notre population et y compris au-delà de nos frontières. S’il y a cependant à commenter, que ce soit si possible dans la décence et la dignité, en évitant de tomber dans les pièges de la critique un peu facile du genre « les services ont mal fait leur travail… il aurait fallu prendre plus tôt des mesures gouvernementales…», autant de commentaires sans objet dont on aurait pu aisément se passer pour préserver une véritable unité républicaine qui a volé en éclat dès le lendemain des évènements.

Contrairement au rassemblement unitaire du 11 janvier, les opposants de tout bord n’ont pu cette fois-ci s’empêcher de faire de la récupération politique à chaud, sans doute poussés par l’imminence des élections régionales qu’il a fallu passer un peu sous silence en cette période de deuil.

Donc cette fois-ci la décence dans l’unité n’était plus au rendez-vous, et la dignité, on l’a davantage retrouvée chez les citoyens de la rue, au-delà des groupes politiques constitués.

Il ne s’agit évidemment pas pour nous de minimiser la gravité d’une situation internationale qui engendre de tels phénomènes meurtriers, mais il y a un temps pour tout et notre première pensée a été pour les victimes, décédées et blessées, et pour leurs familles. Ainsi dans le moment que nous vivons, quelques jours après l’indicible barbarie, le Cercle Spirite Allan Kardec exprime toute sa solidarité avec les familles endeuillées et avec le pays tout entier.

Nos actions spirites libératrices par la prière, se sont adressées particulièrement à toutes ces âmes fauchées prématurément. Des prières et actions pensées sont le gage d’une liberté retrouvée pour toutes les personnes victimes qui devenues esprits, se trouvent rapidement délivrées d’un trouble consécutif à une mort violente. C’est la première urgence, tout au moins la nôtre en tant que spirites, que de faire cesser au plus vite les souffrances des décédés.

Des groupes spirites d’autres pays nous ont témoigné toute leur solidarité et ont effectué également des actions pensées pour les victimes. Voilà au moins ce que l’on peut dire d’un point de vue spirite pour le moment. Nous verrons plus tard pour d’autres commentaires… Posté le: 24 novembre 2015, par Jacques

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